Dans le langage courant, l’emailing et la newsletter sont souvent confondus ou associés. Pourtant, il ne s’agit absolument pas du même projet à mettre en oeuvre. Le premier à une visée commerciale ; le second, relationnelle. Pour vous aider à choisir le modèle le plus opportun en fonction de vos besoins, l’ENE vous propose une petite liste de leurs dissemblances.
L’emailing a clairement un but commercial.
Dans la majorité des cas, il s’agit surtout d’inciter le destinataire à l’achat. Il est utilisé en cas d’offres promotionnelles ou pour la sortie d’un nouveau produit/service.
Il peut aussi servir à promouvoir votre marque en mettant en avant ses avantages concurrentiels. On peut, par exemple, rappeler que les frais de ports sont gratuits ou que la fabrication est 100% française…
Enfin, il peut parfois être utilisé comme une manière d’enrichir son fichier client. C’est le cas, par exemple, des jeux concours qui permettent de récupérer nom, prénom, email et âge des participants. Les données récupérées peuvent être utilisées pour recontacter les prospects.
La newsletter, quant à elle, a une visée relationnelle.
L’objectif n’est pas de vendre mais de fidéliser et favoriser l’attachement des clients à votre marque ou entreprise.
De ce fait, le contenu doit être utile. Il doit apporter au lecteur une plus-value réelle. On ne cherche pas à le pousser à agir ou à forcer la vente, on l’informe simplement. Cela peut être par le biais de tutoriels, de conseils, d’une veille thématique sur des sujets qui pourraient les intéresser…
La newsletter permet aussi de proposer au destinataire un avantage unique : présenter les coulisses de votre entreprise, lui donner accès à des ventes privées ou avant-premières, lui demander son avis ou retour d’expérience… Il doit se sentir valorisé.
L’emailing est parfois comparé à un « publipostage numérique ». Il s’agit de procéder à un envoi massif, même s’il est conseillé de cibler ou sélectionner les destinataires en fonction de l’offre et du message.
Attention à l’idée selon laquelle ce dernier ne s’adresse qu’à des prospects. L’emailing peut très bien être utilisé auprès de vos clients réguliers. Encore une fois, tout dépend de votre offre commerciale.
La newsletter s’adresse uniquement à une liste de diffusion comprenant des abonnés, donc des personnes qui se sont inscrites et souhaitent recevoir votre lettre car les sujets abordés les intéressent. Ces dernières sont aussi libres, à tout moment, de décider de ne plus faire partie de votre listing. C’est pourquoi vous devez toujours proposer une désinscription facile et immédiate.
L’emailing est une action ponctuelle, en fonction de votre activité et de vos besoins.
La newsletter, en revanche, est régulière et répond à un calendrier précis. Nous vous conseillons de commencer avec une newsletter bimensuelle ou mensuelle, afin de mesurer le temps et les ressources nécessaires à la production de cette dernière.
Moins régulière, elle risquerait d’avoir un impact moindre, le but restant de rappeler votre existence au bon souvenir du client.
L’emailing se structure plus ou moins comme un flyer publicitaire traditionnel. Le style est direct, court et efficace.
Il doit se lire très vite et se structure autour d’un message principal qui s’accompagne nécessairement d’un bouton d’action : « je réserve », « j’achète », « je m’inscris »… Pour être efficace, il renvoie sur une page dédiée de votre site web et non sur votre page d’accueil.
La newsletter est le pendant numérique de la lettre d’information. Elle est rédigée, agréable à lire et raconte une histoire.
Utiliser une structure et une mise en page similaire pour toutes vos newsletters permet d’être facilement identifié par vos destinataires. Vous pouvez choisir une thématique générale (Noël, l’été arrive !, c’est la rentrée ! …) ou proposer des rubriques types qui reviennent à chaque numéro, à l’instar des magazines.
Nous vous conseillons de limiter votre newsletter à 5 à 8 sujets maximum. Si vous en proposez plus, elle devient illisible pour le destinataire qui se perd dans tous les articles à lire. D’ailleurs, si vous vous rendez compte que vous avez toujours trop de sujets à aborder, il faut peut-être revoir votre périodicité.