Sur internet, la qualité de votre contenu ne doit pas être prise à la légère. Votre référencement naturel en dépend, ainsi que la propension des internautes à rester sur votre site web. L’ENE vous propose quelques outils gratuits qui vous aideront à booster la rédaction, optimiser vos contenus et vous relire efficacement.
En général, il n’est pas difficile de choisir votre sujet. En revanche, ce qui peut l’être, c’est de savoir comment l’aborder de manière à répondre au mieux aux interrogations des internautes.
Pour un thème donné, il existe des dizaines de manières de le traiter… Mais certaines d’entre elles intéresseront plus que d’autres! Voici deux outils qui vous seront utiles :
Il s’agit d’un générateur de questions et d’associations sur un thème donné. Vous complétez simplement votre sujet sur la première page du site, ainsi que la langue que vous souhaitez utiliser.
Et en quelques secondes (qui peuvent sembler un peu longues), ce dernier va associer à votre sujet les suggestions les plus courantes des moteurs de recherche Google et Bing sous forme de questions, suggestions ou comparaisons.
De cette manière vous avez une meilleure idée des questions et intérêts des internautes autour de votre sujet.
Ici, l’outil décline votre sujet en de nombreuses questions, elles aussi basées sur les requêtes des internautes sur les moteurs de recherche.
Pour chaque question, il vous propose une note (sur 5 étoiles) du nombre d’internautes qui posent la question et du nombre de sites web qui proposent une réponse.
Comme le suggère leur petit robot, pour que votre contenu soit visible, privilégiez les questions que beaucoup d’internautes se posent et auxquels peu de sites répondent.
Malheureusement, plus le sujet devient précis, plus le site aura du mal à vous fournir des questions, ainsi qu’une analyse des recherches des internautes.
Les moteurs de recherche indexent vos contenus en fonction des mots clés qu’ils identifient.
De leur côté, les internautes sont près de 8 sur 10 à lire en diagonale. Bien souvent, cette première lecture superficielle (seuls 20 à 30% des mots sont lus) leur permet de repérer si le contenu correspond à leurs attentes. Si c’est le cas, ils reliront avec plus d’attention. Sinon, ils zapperont vers un autre site web.
Il est donc important de vérifier que le champ lexical et les mots clés que vous avez utilisés tout au long de votre article, correspondent bien à votre titre et au sujet que vous avez souhaité aborder. Voici deux outils qui proposent cette fonction :
On retrouve le site 1.fr, cette fois sur l’onglet « Analysez » auquel vous ne pouvez accéder qu’en vous inscrivant sur le site (le service reste gratuit).
Vous pouvez soit copier/coller votre contenu dans le rectangle « votre texte », soit utiliser directement l’url d’une page de votre site web.
L’outil vous propose alors une liste de champs lexicaux qui seront retenus par les moteurs de recherche (du plus au moins important).
Encore une fois, suivez les conseils de petit robot qui vous explique que si vos 5 premiers résultats sont hors sujets vis-à-vis du titre et du thème de votre article, il est nécessaire de revoir le vocabulaire que vous avez utilisé.
A partir d’une adresse url, Alyze vous propose une liste de mots clés qui ressortent de votre contenu. Pour chacun, vous retrouvez le nombre d’occurrences dans le texte, ainsi que les balises dans lesquelles il est utilisé.
Sur Internet, la lecture est beaucoup plus lente et difficile que sur papier. On considère, d’ailleurs, qu’on lit en moyenne 25% moins vite en ligne. Les phrases trop longues, les mots complexes, les adverbes inutiles sont donc à proscrire.
Même s’il est indispensable d’essayer de qualifier au maximum sa cible de lecteurs, on ne sait jamais précisément qui va nous lire. Il faut donc être en mesure de s’adresser à tout le monde, en évitant le jargon et autres mots techniques que les internautes qui ne sont pas familiers avec votre activité, ne comprendraient pas. Ces deux outils vous donneront un score de « lisibilité » :
Après avoir copié votre contenu, le Gunning Fog l’analyse de manière à vous fournir un indice qui correspond à la difficulté de lecture de ce dernier.
Pour que vous puissiez vous repérer, voici une liste des types de contenus en fonction des indices :
Pour être accessible au plus grand nombre, votre indice devrait idéalement tourner autour de 10.
Scolarius propose un autre indice de mesure basé sur le niveau de scolarité nécessaire au lecteur pour comprendre votre contenu (à droite de l’écran).
Certes, le vocabulaire et la syntaxe doivent rester simples, mais il n’est pas question de s’autoriser à publier un texte sans relecture préalable.
Il n’y a rien de pire pour votre crédibilité qu’un texte plein de fautes d’orthographe. Voici 4 correcteurs, non infaillibles, qui faciliteront votre relecture :